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C’est une chose que d’acheter une jolie Motocyclette toute neuve ou rutilante, c’est est une autre histoire que de la conserver dans cet état parfait.
Dans la mesure du possible (oui, je sais, l’argent… 🙁 ), essaye d’avoir plusieurs motos : une très belle pour te faire plaisir quand tu en as envie et l’autre beaucoup plus économique pour tous les jours et surtout quand il pleut. Donc en gros, tous les jours, c’est bien ce que je disais. 🙂
Si tu n’es pas très riche et que ta moto principale est une 125 ou une 350, tu as peut-être quand même les moyens d’avoir une Mobylette (oui oui) pour les petits trajets journaliers sous la flotte. Ne ris pas, réfléchis-y ; il n’y a rien de plus triste que de pourrir précocement une moto qu’on aime…
Lavage standard (au retour d’un week-end, par exemple)
Le mieux est de laver régulièrement ta moto ; par exemple toutes les semaines ou tous les quinze jours. La crasse n’aura ainsi pas le temps de s’accumuler, ta machine conservera une valeur de revente élevée et tu pourras découvrir des anomalies qui risqueraient de se transformer en pannes a la longue.
Il est préférable d’éviter les nettoyeurs à haute pression, très destructeurs pour les autocollants, certaines peintures, les joints spis des roulements de roue ou de la chaîne, les bagues des bras oscillants, etc…
Commence par asperger la moto au jet d’eau, retire tous les moucherons sur la peinture en frottant avec la paume du doigt et sous un filet d’eau constant, pour créer de rayure.
Choisis un produit spécifique au lavage des carrosseries (ou tout simplement du liquide vaisselle) que tu mélangeras dans une cuvette avec de l’eau chaude. Les parties très encrassées peuvent être nettoyées a l’aide d’une lessive liquide ou en poudre (attention, jamais de lessive en poudre sur les peintures ou vernis et certaines lessives laissent des dépôts sur les disques).
Le nettoyage se fait à l’aide d’une éponge naturelle, d’un pinceau et d’une brosse a dents pour aller dans les recoins.
Un premier rinçage permettra de voir les parties qui auront échappé à ta vigilance et nécessiteront un second passage. Le rinçage final devra être très soigneux, afin d’enlever toutes traces de savon.
Essuie les peintures avec une peau de chamois naturelle parfaitement propre. Les chromes et le moteur peuvent être séchés avec du papier essuie-tout genre Sopalin, les disques peuvent être nettoyées à la laine de fer très fine et au trichloréthylène, pour supprimer tous les résidus éventuels.
Grand décrassage de printemps
Pendant la mauvaise saison, le meilleur traitement est préventif : passe toutes les parties métalliques de la moto à l’huile (de moteur ou en bombe) avant de rouler l’hiver. Rince le plus tôt possible quand tu roules dans du sel et réapllique ensuite une pellicule d’huile.
Des produits spécifiques efficaces existent pour décrasser, tout ce qui est très sale. Mais il y a aussi une méthode particulièrement économique : barbouille le moteur, les jantes, toutes les parties métalliques avec un pinceau trempé dans du gas-oil, en évitant bien sûr la peinture, le faisceau électrique et l’alternateur s’il est apparent. Laisse mariner deux ou trois heures. Passe un grand coup de jet d’eau : c’est tout propre !
Hélas, on ne pourra pas en dire autant de ton trottoir, garage … si c’est là que tu t’es bêtement installé pour faire ton travail de petit cochon. Et les pneus seront un peu gras pendant quelques kilomètres.
Après ce traitement, des jantes piquées (évidemment non peintes et non vernies) pourront souvent être rattrapées avec de la laine de fer très fine (ou du Scotch-Brite, la paille de cuivre … si l’alu n’est pas poli : jantes ou carters de BMW : par exemple).
Une finition éclatante
Un rapide passage à la « Nenette » et au chiffon doux avant chaque sortie permet d’enlever la poussière avant qu’elle ne s’accumule, évitant ainsi beaucoup d’efforts ultérieurs.
Je te recommande la gamme Belgom (pub gratuite). Il existe un produit pour chaque utilisation, chaque surface. Un chrome passablement piqué peut souvent être rattrapé, de l’alu non verni se bonifie à chaque entretien, jusqu’à présenter une surface polie : comme un miroir.
Le polish doit bien sûr être appliqué à l’ombre, sur des peintures parfaitement propres, sèches et froides. Des traces de polish excédentaire sur des plastiques s’enlèvent à la brosse à dents.
Les vitres de phare et pas mal de surfaces gagneront à être traitées au RAIN-X, après le lavage et le séchage : la saleté reviendra moins vite et n’accrochera pas. Attention, ce produit peut avoir des résultats bizarres sur certains plastiques.
Un pare-brise en Lexan ou en polycarbonate (ou une visière de casque) s’entretient avec de l’Altupol (n° 2) qui enlève toutes les rayures comme par magie, mais demande beaucoup d’huile de coude.
Les plastiques durs et mous (cocottes, clignotants, valises…), les skaïs et certaines peintures (accessoires noir mat) brillent et durent plus longtemps si on les traite au Polytrol.
Ces deux derniers produits se trouvent chez les marchands de fournitures industrielles.
Les cuirs naturels demandent juste un essuyage à l’éponge humide et de la graisse naturelle (dite « de phoque »). S’ils sont clairs, un léger lavage avec un peu de savon de Marseille peut se pratiquer.
Trainées de plastique fondu sur les pots ?
On peut enlever le plus gros avec une lame de rasoir en faisant attention de rayer le moins possible. L’acétone, certains diluants à peinture ou le trichloréthylène donnent parfois des bons résultats pour la finition.
Dans le cas d’un pot en inox (ou en alu), il est possible de frotter avec une laine de fer très fine, puis de polir avec une crème spécifique comme l’Elféchrome.