La protection dorsale est obligatoire pour rouler sur circuit depuis 1991, mais elle n’est malheureusement pas encore entrée dans les mœurs des motards de route. C’est pourtant une excellente protection de la colonne vertébrale, en cas d’accident, afin d’éviter des séquelles : comme la paralysie totale ou partielle.
Les types de dorsales
Il existe deux types principaux de dorsales :
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les intégrées (souvent incluses d’origine dans le blouson, mais pas obligatoirement homologuées)
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les additionnelles (à acheter séparément et à intégrer dans une poche dorsale placée sous le blouson).
Les intégrées « si présentes et homologuées » sont bien souvent moins protectrices, que les additionnelles. (vérifié le niveau de certification 1 ou 2)
Comment choisir une bonne protection dorsale ?
Une protection de qualité, qui répond aux normes EN-1621.
Quatre normes de protection sont aujourd’hui définies par l’Union Européenne.
On ne parle pourtant pas de norme « CE », mais de norme « EN » pour les équipements de protection individuelle (E.P.I). Toute autre norme (NF, AFNOR, etc.) est interdite.
Le label CE présent sur chaque E.P.I. garantit que le fabricant s’est conformé à toutes les obligations concernant ce produit, aux termes des directives communautaires et des normes techniques.
Celle concernant les protections des motocyclistes est la norme EN-1621, destinée aux « vêtements de protection contre les chocs mécaniques, pour motocyclistes ».
Après avoir vérifié, sur l’étiquette, la qualité de la protection, il faudra que la dorsale corresponde à votre morphologie.
Évidemment, la dorsale ne doit aucunement déranger vos déplacements lorsque vous êtes sur la moto et laisser libres les mouvements de votre tête, tout en couvrant une zone dorsale importante pour diffuser l’éventuel impact.
De façon générale, la protection ne doit pas empêcher les mouvements de nuque (elle ne doit pas buter contre le casque), ni gêner le confort en position assise (en dépassant au bas des reins), ni la rotation du buste pour contrôler les angles morts (donc pas trop rigide).
Lorsque vous essayez votre dorsale, n’oubliez pas que vous porterez certainement des vêtements plus épais en hiver. La plupart des dorsales additionnelles disposent de deux systèmes de serrage: le premier sert à ajuster grossièrement votre dorsale en joignant deux longs scratchs ou deux bretelles ; le second avec des bandes élastiques au niveau du ventre sert à bien plaquer la dorsale sur le dos.
Il faut que la protection reste bien en place pour diffuser l’énergie de l’impact du canal rachidien (la colonne vertébrale) vers les parties molles du corps. Enfin, privilégiez une dorsale qui couvre bien tout le dos (colonne + épaules, voire clavicules) car cela permet de répartir la force de l’impact en cas d’accident.
Une autre idée pour une bonne protection complète: le « gilet pare-pierres » qui protège les coudes, les épaules, le torse et le dos.Il se porte toute l’année sous un blouson, qu’il soit léger en été ou chaud et ample en hiver.
Le confort avant tout !
Si vous voulez avoir envie de la porter, il faut que la dorsale soit confortable et adaptée à votre morphologie. Il est primordiale de choisir la bonne taille, pour un ajustement optimal. Il existe également des modèles spéciaux pour les enfants et les femmes. Les modèles souples ou articulés seront les plus discrets à porter
En résumé, les 3 points de vigilance pour l’achat de votre dorsale sont : Le niveau de protection, la surface de couverture et le confort