Non, non, non, je ne vais pas vous infliger un article moralisateur sur l’importance du gilet jaune et des distances de sécurité. Rassurez-vous ! Dernièrement, j’ai constaté sur le site que beaucoup d’entre nous cherchaient activement des moyens pour rester parfaite (car nous le sommes toutes naturellement ça va de soit !!) même en descendant de moto. C’est pour cela qu’aujourd’hui nous allons voir ce qu’il faut ABSOLUMENT avoir dans sa trousse de secours quand on fait de la moto, et ce en toutes circonstances.
Le shampoing sec
Outre la trousse à maquillage d’usage, il nous faut du shampoing sec dans notre trousse de secours indispensable. Mais qu’est ce que c’est ? Il s’agit d’un shampoing sans eau qui permet de rafraichir les cheveux sans prendre un vrai shampoing. Lush nous explique d’ailleurs que « Les fines poudres à l’intérieur absorbent le sébum des cheveux tout en étant faciles à éliminer au brossage sans laisser de traces blanches dans les cheveux ». Cela nous permet d’être impeccables même en enlevant son casque pour la cinq ou sixième fois de la journée ! C’est très pratique quand on vit à 100/km sans forcément avoir le temps de repasser par la case « home » pour se refaire une beauté. Le casque de moto abîme beaucoup les cheveux au quotidien et personnellement, j’ai tendance à augmenter le nombre de shampoings pour enlever la pollution ce qui n’est vraiment pas conseillé… Le shampoing sec est une bonne alternative à l’effet graissant du casque et à la pollution urbaine.
La plupart des grandes marques de shampoing propose le leur à des prix plus ou moins élevés : Garnier, L’oréal, Klorane… Faites votre choix !!
Le sérum physiologique
Rouler avec la visière ouverte peut parfois s’avérer très risqué pour nos magnifiques yeux verts, noisettes, bleus, jaunes, roses… Qui n’a jamais souffert le martyre à cause d’un minuscule petit moucheron venu se loger juste là où ça fait mal ? Oui, celui qui arrive toujours quand on est déjà en retard, qu’on vient de réussir son maquillage et qu’on est coincées sur l’autoroute ! On se frotte alors les yeux avec nos gants mais rien n’y fait, la vision est troublée, impossible de distinguer ce qui se passe autour de nous. Et nous voila arrêtées, pressées et désespérées à cause d’une toute petite bête ridicule. Cela peut vite devenir insupportable et très douloureux surtout si on essaye de l’enlever avec nos doigts (pas très propres souvent, il faut l’admettre…), c’est la conjonctivite assurée. Heureusement, il existe une solution miraculeuse ! Après l’avoir insultée élégamment de tous les noms pendant trois bonnes minutes, sortez de votre trousse de secours le fameux sérum physiologique. On pense rarement à l’emmener avec nous mais c’est ce qu’il y a de mieux pour déloger le squatteur rapidement. En été on roule plus souvent visière ouverte pour sentir un peu d’air frais, il est donc indispensable de penser au sérum.
Chanceuse comme je suis, il m’est déjà arrivé d’avoir un moucheron dans l’œil alors que la visière était fermée, eh oui, ce petit malin c’est glissé par les trous d’aération…!
Les chaufferettes
Les vraies courageuses savent que l’hiver c’est horrible, on se gèle les miches et le bout des doigts aussi ! Si le trajet dure plus de vingt minutes, les doigts sont si engourdis qu’il devient quasi-impossible de freiner ou de passer les vitesses sans avoir l’impression qu’on broie nos petites mains si douces et soigneusement hydratées. Une fois descendue de la moto il faut d’ailleurs du temps avant que nos doigts retrouvent toute leur dextérité (et leurs couleurs). A défaut de pouvoir me payer des gants chauffants ou des poignées chauffantes hors de prix et parfois inefficaces en plus (ben oui, ils chauffent souvent l’intérieur des mains mais c’est sur le dessus des doigts que le froid est le plus vif…), j’utilise des chaufferettes. Ce sont de mini-bouillotes qui libèrent de la chaleur en continu pendant plusieurs heures. Il en existe de toutes sortes sur le marché. Elles sont soit à usage unique soit réutilisables, certaines atteignent de hautes températures très rapidement (attention à ne pas se brûler… et oui j’ai de charmantes cicatrices qui en témoignent…!), d’autres durent plus longtemps. Vous pouvez les mettre sur le dessus de vos mains sous les gants, si elles sont assez fines, pour soulager les articulations du froid en continu. Sinon les chaufferettes dans les poches c’est bien si vous faites de la ville. Les gants gelés dans les poches au feu rouge et hop, on retrouve temporairement l’usage de nos doigts pour les quelques kilomètres qui restent.
Ce n’est pas très encombrant et ça soulage vraiment en hiver quand les températures chutent sous les 0°C.
Et vous les filles, que mettez-vous chaque matin dans votre trousse de secours spéciale pour motarde aguerrie ?